Rusalka
Rusalka, opéra féérique d'Antonin Dvorak, est une œuvre à double tranchant. Basé sur un conte d’Erben qui ne va pas sans rappeler La Petite Sirène d’Andersen ou Ondine de Friedrich de la Motte-Fouqué, le livret de Jaroslav Kvapil avoue volontiers sa tristesse sous-jacente. La Rusalka est une sorte de sirène ou d'ondine de la mythologie slave. Créature de l'eau, dont elle jaillit dans une nudité séductrice ou virginale, elle apparaît aux hommes pour les attirer dans les profondeurs. Cet opéra, très inspiré parle d'une histoire d'amour entre la Rusalka et un prince, amour hélas à sens unique et qui prendra fin de manière tragique. Conte lyrique en trois actes, 1901.
Les stigmatisés
Avec Les Stigmatisés, celui que l’on a qualifié de plus digne héritier de Wagner signe un opéra hors norme. Il déploie une palette de personnages obsédés par leur image. Sur cette île de débauche, sorte de paradis artificiel, le drame bat son plein. David Boesch, metteur en scène de Simon Boccanegra à Lyon, fait la peinture de cet univers décadent. Au pupitre : Alejo Perez.
C’est sur l’île des ultimes débauches que réside cette fois le jardin mystérieux. Nous sommes à Gênes où le riche Alviano a fait construire sur une île toute proche, l’Elysée, une cité d’une beauté utopique...